Biographie.

Grandir.

Pascal Lépine a grandi à Saint-Paul, tout près de Joliette. Fils d’un père ouvrier devenu cadre dans une usine et d’une mère au foyer, il ne se destinait pas tout à fait à la carrière qu’on lui connaît aujourd’hui en communication marketing et dans le secteur des organismes caritatifs et à but non lucratif.

Cela dit, les engagements bénévoles de ses parents dans la paroisse ont nourri son goût d’aider les autres. Son lot d’intimidation hebdomadaire, le plus souvent liée à son orientation sexuelle, a également contribué à façonner l’élan naturel de Pascal de se porter à la défense des communautés vulnérables ou marginalisées.

Bâtir.

Celui qui a d’abord cru devenir poète, comme en témoigne son baccalauréat en littérature française, a finalement vu son sens inné de l’entrepreneuriat prendre de plus en plus de place. Pascal a donc fondé une entreprise d’outils de recherche en ligne et de création de sites web.

De fil en aiguille, profitant des opportunités et écoutant les besoins de ses relations professionnelles, il en est venu à orienter davantage son expertise vers les communications marketing, tout en ne manquant pas de s’impliquer bénévolement à l’extérieur du travail.

Choisir.

Pascal a obtenu un MBA exécutif remis conjointement par HEC et l’Université McGill, sous la direction de l’éminent Henry Mintzberg. Plus qu’un professeur émérite, Henry a joué le rôle d’un mentor pour Pascal, qui a alors osé revoir la mission de son agence, Atypic : elle allait désormais se consacrer entièrement aux organisations caritatives et à but non lucratif.

Deux fusions-acquisitions plus tard (d’abord de l’entreprise montréalaise spécialisée en marketing direct Tac Tic Direct, puis de la firme torontoise de télémarketing Left Bank), on peut dire qu’Atypic s’est jouée de tous les aprioris négatifs concernant la viabilité d’une telle entreprise axée sur la solidarité.

Pascal prouve ainsi qu’on peut avoir bon cœur et être bon en affaires à la fois.

Au travers du succès d’Atypic et nourri par son désir d’aider toujours plus le secteur des OBNL, Pascal a également participé à la naissance de la firme de recrutement Engagés. De plus, il a assuré la direction générale par intérim de la Fondation Dr Julien. À ce titre, il s’est occupé de dossiers d’importance tels la transition des cofondateurs, la transformation organisationnelle et la stratégie de développement au Québec et à l’international. À ce rôle s’est combiné celui de délégué de la jeunesse à l’Organisation des Nations unies.

S’affranchir.

Pascal est par ailleurs réputé pour offrir un environnement professionnel axé sur le bien-être, en phase avec ses valeurs et l’équilibre vers lequel il tend au travail comme dans sa vie personnelle. C’est à la suite d’un syndrome d’épuisement professionnel et du souci d’encourager l’équipe d’Atypic et la communauté locale à prendre soin d’elles que Pascal a multiplié ses efforts en ce sens et s’est accordé la liberté d’être lui-même dans sa vie tant personnelle que professionnelle.  

Pascal tient d’ailleurs à sensibiliser les gens aux enjeux de santé mentale, souffrant lui-même de troubles anxieux depuis l’âge de quatre ans. Ce faisant, il déconstruit le stéréotype du leader fort qui doit toujours être au mieux de sa forme et ne montrer aucune vulnérabilité.  

Son parcours, jalonné de grands projets, de défis et de belles réussites, prouve que cette authenticité, loin d’être un frein au succès, peut être source de changement positif.

En rafale.

  • Pascal a l’habitude de faire les choses autrement; ses collaborateurs et collaboratrices affirment qu’il est un moteur de changement.
  • Il conduit une mobylette électrique, avec un grand plaisir et un aussi grand sentiment de liberté.
  • À 30 ans, il a créé la Chambre de commerce internationale gaie et lesbienne, qui, pendant 5 ans, a réussi à influencer les politiques de grandes entreprises et de gouvernements pour améliorer le sort des communautés 2ELGBTQIA+ dans 15 pays. Le président du Brésil Luis Inácio Lula da Silva l’a remercié de son implication.
  • Il aime boxer sans blesser et a un penchant prononcé pour l’eau et la plongée sous-marine.
  • Pascal prône l’authenticité, l’empathie et l’audace en leadership. Le courage, toujours. Et ne lui parlez pas de microgestion.
  • L’Art avec un grand A le fait vibrer : opéra, littérature, arts visuels…
  • Il chérit le privilège de voyager pour aller à la découverte des autres et grandir.
Même dans sa forme moderne, l’opéra reste ancré dans la tradition, donc ma passion pour cet art fait figure d’exception dans mes goûts marqués envers tout ce qui est contemporain. Dans la même veine, ces vieilles lunettes d’opéra m’attirent tout aussi inexplicablement. J’ai même envie d’en avoir une paire – pas aussi ancienne que ça, mais disons une paire vintage qui daterait des années 70. Juste pour le look!